img Le pays des fourrures  /  Chapter 5 No.5 | 10.87%
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Chapter 5 No.5

Word Count: 2878    |    Released on: 30/11/2017

ance au Fort

s, formées ?à et là par la fonte des neiges, attiraient ces canards à tête rouge dont les espèces sont si variées dans l'Amérique septentrionale. Les guillemots, les puffins, les eider-ducks, allaient chercher au nord des parages plus froids. Les musaraignes, petites souris microscopiques, grosses comme une noisette, se hasardaient hors de leur trou, et dessinaient sur le sol de caprici

° centigr. au-dessus de glace), mais la basse température des nuits maintenait la surface des plaines neigeuses à l'état solid

Mrs. Paulina Barnett ne put qu'admirer l'étonnante habileté avec laquelle ces hommes se servaient de leurs raquettes. Chaussés de ces ?souliers à neige?, leur vitesse e?t égalé celle d'un che

s été heureuse. Les pelleteries n'abondaient pas; les fourrures de martre et de wison atteignaient un chiffre assez élevé, mais les peaux de castor, de loutre, de lynx, d'herm

ve et le lac du Grand-Ours, situé au-delà du cercle polaire. Jasper Hobson devait atteindre le Fort-Confidence, établi à l'extrémité septentrionale de ce lac. Une station toute indiquée pour y ravitailler son détachement

nty enverrait un convoi de ravitaillement à ce cap Bathurst, et que le lieutenant détacherait quelques hommes à la rencontre de ce convoi pour le diriger vers l'endroit où le nouveau fort serait établi. De

abnégation et de dévouement. Des hurrahs accueillirent le speech du capitaine. Puis les adieux furent rapidement faits, et chacun se pla?a dans le tra?neau qui lui avait été désigné d'avance. Jasper Hobson et le sergent Long tenaient la tête. Mrs. Paulina Barnett et Madge les suivaient, Madge maniant avec adresse le long fouet esquimau terminé par une lanière de nerf durci. Thomas Black et l'un des soldats, le canadien Petersen, formaient le troisième

it le lac de l'Esclave au lac Wolmsley. Mais ce cours d'eau, profondément gelé encore, ne se distinguait pas de l'immense plaine blanche. U

iges, donnaient plus de lumière que de chaleur. Très heureusement, aucun souffle de vent ne troublait l'atmosphère, et ce calme de l'air rendait le froid plus supportable. Cependant,

yage commence bien. Le ciel est favorable, la température propice, nos attelages filent comme des trains express,

Jasper, répondit le sergent, qui ne pouvait

reprit Jasper Hobson, à pousser aussi loin q

commandiez, mon lieu

exécuté. Puissent nos hommes comprendre comme vous l'importance de notre mission et se dévouer corps et am

ordres impossible

us ordonnais d'a

s, mon l

! ajouta Jasper H

? répondit simpleme

e et les pales silhouettes des hautes glaces qui se profilaient à l'horizon. Le détachement avait déjà laissé derrière lui les collines qui accidentaient la rive septentrionale du lac de l'Esclave, et dont les sommets étaient couronnés de grima?ants squelettes d'arbres. La plaine infinie se déroulait à perte de vue dans une complète uniformité. Quelques oiseaux animaient de le

os verdoyantes plaines de l'Australie! Te souviens-tu, ma bonne Madge, quand la chaleur nous accablait su

omme toi le don de me souvenir. Tu conserves

? Il ne t'est pas resté dans l'esprit un souvenir de nos tortures, quand l'eau nous manquait au désert, quand le

us entourent de toutes parts, et quand il me suffit de laisser pendre ma main en dehors de ce tra?neau pour ramasser une poignée de neige! Tu me parles de chaleur, lorsque nous gelons sous les peaux d'ours qui nous couvrent! Tu te souviens des rayons br?lants

nett ne put s'em

, tu as donc bien fr

as. Au contraire. Ce climat doit être très sain, et je suis certaine que je

ux limites de la mer polaire, laisse l'hiver venir avec ses glaces gigantesques, sa fourrure de neige, ses tempêtes hyperboréennes, ses aurores boréa

Ses instincts de voyageuse étaient plus forts que sa raison même. De ces contrées polaires elle n'extrayait que l'émouvante poésie dont les sagas ont perpétué la légende, et que les bardes ont chantée dans l

ssait pas d'atteindre le p?le et de se lancer sur les traces des Parry, des Ross, des Mac Clure, des Kean, des Morton. Mais dès qu'on a franchi le cercle polaire, les épreuves sont à peu près partout les mêmes et ne s'accroissent pas proportionnellement avec l'élévation des latitudes. J

avait-il un peu trop arrosé les adieux du départ, car, par extraordinaire, il tenait tête à sa petite

?neau n'est pas plus difficile à conduire qu'un poney- chaise, et le dia

ement à modérer tes mouvements. Te voilà déjà en tête de la caravane, et j'

..? Et le caporal, enveloppant son attelage d'un nouve

ait la petite femme. Pas si v

ous appelez cela une pente, madame J

pète que c

que ?a monte! Voyez, voye

taient à chaque instant. Les heurts, provoqués par les inégalités de la couche neigeuse, se multipliaient. Les deux époux, jetés tant?t à droite, tant?t à gauche, se choquant l'un l'autre, étaient secoués horriblement. Mais le caporal ne voulait rien en

e de son véhicule l'enivrait! Il gesticulait, il criait, il

ent que ce fouet! s'

oeuvrer avec une hab

Mrs. Joliffe, essayant, mais en vain, d'ar

er n'importe quel chien de leur attelage à l'endroit qui leur convient. Ils peuvent même du bout de

aye pas! s'écria la petite fem

Je m'y connais! Voilà précisément notre cinquième chien

ieds l'avant-train de l'attelage, car le fouet se développa en sifflant, et, revenant en arrière par un contre-coup mal combiné, il s'enroula autour du cou d

. Très heureusement, la couche était épaisse, et les deux époux n'eurent aucun mal. Mais quelle honte pour

lles du ménage, appartiendrait de droit à Mrs. Joliffe. Le caporal, tout penaud, dut

duisit. Le temps était toujours propice, la température supporta

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