img Le pays des fourrures  /  Chapter 9 No.9 | 19.57%
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Chapter 9 No.9

Word Count: 3322    |    Released on: 30/11/2017

pête su

ec une certaine impatience

s. Le soleil, masqué par une brume épaisse, ne se montrait plus que sous l'aspect d'un disque blanchatre, alors sans éclat et sans rayonnement. La brise s'était tue, mais on entendait

n regardant d'un air inquiet la brume suspendue au-dessus de sa tête.

pect du ciel n'est plus le même. Nous n'

e tempête? demanda la voyag

brume subite ne présage rien de bon. Toutefois, il est possible que la tourmente n'éclate point avant trois ou quatre heures, et, d'ici là, nous serons

lui. Le vieux marin était, d'ailleurs, un homme habitué depuis longtemps à ces traversées du lac. I

mieux d'attendre!? Jasper Hobson, auquel ces paroles n'avaient point échappé, regarda le vieux marin, déjà assis à la barre. S'il e?t été seul, il n'aurait pa

e, et agissez comme si je n'étais pas là. Du moment que

n larguant son amarre, et retou

ssait déjà les ondulations d'une houle plus violente, car la mer ?sentait?, avant l'atmosphère, le cataclysme prochain. Les deux passagers restaient silencieux, tandis que le vieux marin, à travers ses pa

deux milles du campement des Indiens. En outre, quelques souffles malencontreux, venus de terre, l'avaient repoussée au large, et déjà, par ce temps embrumé, la c?te se distinguait à peine. C'était une circonstan

ine, dit le lieuten

ra, il est malheureusement à craindre que ce ne soit du mauvais c?té. Alors, ajouta-t-il en éte

complète, voilà tout. Ce lac du Grand- Ours est magnifique, et il mérite vraiment d'

jours ne sont pas rares sur ce lac, et, si notre mauvaise fortune nous poussait jusqu'aux rives du

insi donc agissez avec prudence, mon ami, et, s'il le faut, regagnez au plus t?t la terre du nord. Mrs

nter maintenant. Voyez vous- même. Le vent a une tendance à s'établir de ce c?té. Tout ce que je puis

usqu'à la surface du lac, mais cela ne pouvait tarder. On entendait de grands cris d'oiseaux effarés, qui passaient dans la brume. Puis, tout d'un coup, cette brume se déchira et laissa voir de gros nuages bas, déchiquetés, déloquet

écoute de manière à présenter l'embarcatio

partir de ce moment, la houle s'accrut comme elle e?t fait sur une mer. Dans ces eaux relativement peu profon

ié le vieux marin, en essayant

nner sa barre, et les drisses étant engagées à la tête du mat, la voile n'amenait pas. à chaque instant, le canot mena?ait de chavirer, et déjà de gros paquets de mer l'assaillaient par

le vieux marin au milieu des

Norman et trancha la drisse tendue comme une corde de harpe. Mais le filin mouillé

lure f?t extrêmement périlleuse, au milieu de lames dont la vitesse dépassait celle de son embarcation; fui

it. Ce frêle canot ne pouvait résister longtemps aux coups de mer. Ou il serait dém

e pluie et de neige, enveloppés par les sombres rafales, ils regardaient à travers les brumes. Toute terre avait disparu. à une encablure du canot, les nuages et les eaux du lac se confon

lure. Les lames qui la choquaient par l'avant l'auraient inévitablement démolie. Déjà ses premiers bordages se disjoig

r quand même!? mur

es se précipitaient sur la vo?te du canot, qui ne pouvait les éviter. Il se remplissait, et il fallait le vider sans cesse, sous peine de sombrer. à mesure qu'il s'avan?ait dans la portion plus large du lac, et, par cela même, plus loin de la c?te, les eaux devenaient plus tumultueuses. Aucun abri, ni r

mer le chemin parcouru, non plus que la direction suivie. Ils n'étaient plu

s, écrasées par le vent, avaient disparu. Dans ce gouffre mobile la couleur des eaux était noire. Le canot, engagé au fond de cet ab?me qui se creusait de plus en plus, s'abaissait profondément. La grande lame s'approchait, dominant toutes les vagues environn

entièrement coiffé. Un choc terrible eut lieu. Un cri s'échappa des lèvres du lieutenant et de sa compa

eine d'eau, se releva pourtant...,

de désespoir. Mrs. Paulina B

ntrant la place vide à l'

ut dans l'écume blanche... Le vieux marin avait trouvé la mort dans les flots. Mrs. Paulina Barnett et Jasper Hobson étaient retombés sur leur banc. Maintenant, seuls à bord, ils devaient pourvoir eux-mêmes à leur salut. Mais ni le lieutenant ni sa

rtunés, pris dans la tempête, sur une barque

perdus! dit l

d'abord! Le ciel nous aidera ensuite.? Jasper Hobson comprit bien alors ce

lement à la lame, car alors elle risquait moins d'être assommée. Jasper Hobson et Mrs. Paulina Barnett vidèrent donc promptement cette eau, qui, par sa mobilité même, pouvait les faire chavirer. Ce ne fut pas une petite besogne, car, à chaqu

issait. Les nuages, bas, mêlés aux brumes, formaient un intense brouillard, à peine imprégné de lumière diffuse. On n'y voyait pas à deux longueurs du canot, qui se f?t mi

re de votre barre, mo

pendant une courte a

eutenant, et vous devez vous

épondit simplement

alors comme une épave. Jasper Hobson et Mrs. Paulina Barnett se sentirent perdus! Ils étaient effroyablement secoués, ils étaient précipités de leurs bancs, contusionnés, blessés. Il n'y avait pas à bord un morceau de toile que l'on p?t tendre au vent. Les deux infortunés

eaux furieuses? Ni le lieutenant Hobson ni Mrs. Paulina Barn

lissantes, sur lesquelles la main n'e?t pas trouvé prise. à ce heurt subit, qui n'ava

'enfon?ait, et l'eau avait déjà atteint à la hauteur des bancs. ?Madame!

ina. Seul, vous pouvez vous sauver... à de

dent que sa lutte contre ces lames furibondes ne pourrait être de longue durée, et qu'il périrait lui-même avec celle qu'il voulait sauver. En ce moment, des sons étranges attirèrent son attention. Ce n'étaient point des cris d'oiseaux effarés, mais bien un appel proféré par une voix humaine. Jasper Hobson, par un suprême effort, s'élevant au-dessus des flots, lan?a un regard rapide au

er Hobson poussa un cri déchirant, p

tresse, s'étaient lancés à son secours. Ces hommes, les seuls qui pussent affronter avec quelque chanc

s du kayak est également recouvert de peaux dans toute sa longueur, sauf en son milieu, où une ouverture est ménagée. C'est là que l'Esquimau prend place. Il lace sa veste imperméable à l'épaulement de l'ouverture, et il ne fait plus qu'un avec son embarcation, dans laquelle a

lieutenant avait jeté. Jasper Hobson et Mrs. Paulina Barnett, à demi suffoqués, sentirent cependant qu'une mai

rocéda de la même fa?on à l'égard de Mrs. Paulina Barnett, et les trois kayaks, habilement manoe

taient déposés sur une plage de sable, à t

n manquait se

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