img Le pays des fourrures  /  Chapter 10 No.10 | 21.74%
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Chapter 10 No.10

Word Count: 2726    |    Released on: 30/11/2017

ur sur

ve homme était aimé de tous, et sa mémoire fut honorée des plus vifs regrets. Quant aux courageux et dévoués Esquimaux, après avoir re?u flegmatiquement les affectueux remerciements du lieutenant et de sa compagne, ils n'avaient même pas voulu venir au f

furent entièrement consacrés au repos. La petite troupe s'en accommoda fort, mais le lieuten

du détachement. Quelques attelages de chiens furent remplacés, et, au moment du dépa

cette circonstance. Mrs. Paulina Barnett ne fut pas la dernière à lui exprimer sa reconnaissance. Une

, cette fois, Mrs. Paulina Barnett et le lieutenant occupaie

t droit entre le Fort-Confidence et le littoral. Après avoir consulté ses cartes, qui ne donnaient que fort approximativement la configuration d

atre-vingt-dix milles. La profonde échancrure qui forme le golfe se termine au nord par le cap Krusenstern, et, depuis ce cap, la

squ'alors, et il se dirigea dans l'est, de manière à gagn

facilement guéables. Le tirage des tra?neaux s'opéra donc assez rapidement. Pendant que leur attelage les entra?nait, Jasper Hobson racontait à sa compagne l'histoire de ce pays qu'ils traversaient. Une véritable intimité, une sincè

son Amérique septentrionale, put complète

gents de la Compagnie de la baie d'Hudson que l'on doit sa découverte. Seulement, madame, ainsi que cela arrive presque toujours dans

donc les agents de

était-ce ce fameux p

qui e?t été plus profitable à ses concurrents qu'à elle-même. On prétend même qu'en 1741, un certain Christophe Middleton, chargé d'explorer ces parages, fut publ

la gloire de la célèb

ulina B

à quiconque découvrirait le passage en question. Aussi vit- on, en cette année même, deux intrépides voyageurs, William Moor et Francis Smith, s'élever jusqu'à la baie Repulse, dans l'e

vaincus, ne s'élancèrent-ils pas aussit?t su

te pour reprendre l'exploration géographique de cette portion du continent américain, ou plut?t de l'Amérique anglaise, - car c'est le n

venue de ses idées étroites

res épuisés, il dut retourner au fort du Prince-de-Galles. Heureusement, ce n'était point un homme à se décourager. Le 23 février de l'année suivante, il repartit, emmenant quelques Indiens à sa suite. Les fatigues de ce second voyage furent extrêmes. Le gibier et le poisson, sur lesquels comptait Samuel Hearne, manquèrent souvent. Il lui arriva même une fois de rester sept jours sans manger autre chose que des fruits sauvages, des morceaux de vieux

mmunication directe entre l'Atlantique et le Pacifique

Kotzebue de 1815 à 1818, Ross, Parry, Franklin et tant d'autres se dévouèrent à cette tache difficile, mais inutilement, et il faut arriver au décou

autres Anglais, nous devons être fiers! Mais, dites-moi, la Compagnie de la baie d'Hudson, revenue en

ion ne s'opéra pas sans fatigues et sans souffrances. Plusieurs fois la nourriture manqua complètement aux voyageurs. Deux Canadiens, assassinés par leurs camarades, furent dévorés... Malg

ett, et il l'a bien prouvé quand, malgré tout ce qu'il avait dé

in n'ont pas péri avec lui. Beaucoup de ces malheureux errent certainement encore au milieu de ces solitudes glacées! Ah! vraiment, je ne puis songer à cet abandon terrible sans un serrement de

ompagne d'exploration. Oui! cette idée m'est venue plus d'une fois, ainsi qu'à vous, monsieur Jasper, et mon

de ces infortunés, madame, mais qui vi

erai que les agents de la Compagnie, vivant à proximité du littoral, me semb

Roi Guillaume, cette terre sur laquelle s'est précisément accomplie la catastrophe de Franklin? Est-ce que ce ne sont pas deux des n?tres, les courageux Dease et Simpson, que le gouverneur de la baie d'Hudson, en 1838, chargea spécialement d'explorer les rivages de la mer polaire, - exploration pendant laquelle la terre Victoria fut r

ales, ses tentatives d'exploration dans les territoires inconnus du nord et de l'ouest. De son c?té, Mrs. Paulina Barnett fit le récit de ses propres pérégrinations à travers les contrées intertropicales

, mais leur nombre diminuait de jour en jour, et un canot, une chaloupe même e?t descendu sans peine le courant de cette rivière, dont aucun barrage naturel, aucune agrégation de rocs ne gênait le cours. Le lit de la Coppermine était profond et large. Ses eaux, très limpides, alimentées par la fonte des neiges, coulaient assez vivement, sans jamais former de tumultueux rapides. Son cours, d'abord très sinueux dans sa par

nt un cercle presque horizontal, disparaissait à peine. La nuit vraie ne durait pas deux heures sous cette latitude, et l'aube, à cette époque de l'année, succédait presque immédiate

cuper le lieutenant. Il se demandait si ces territoires n'avaient pas été abandonnés comme ceux du sud par la population, trop vivement pourchassée, des carnassiers et des rongeurs. Cela était probable, car on rencontrait fréquemment des restes de campement, des feux éteints qui attestaient le passage plus ou moins récent de chasseurs indigènes

oitait à leurs yeux. Peut-être les véritables fatigues commenceraient-elles sur cette c?te tant désirée? N'importe. Tous, ils avaient hate de les affronter, de marcher directement à leur but. Ce voyage qu'ils faisaient alors, ce n'était qu'un passage à travers un

e s'élargir considérablement. La c?te occidentale se développait suivant une ligne légèrement courbe et courait pre

et, de la main, il montra à ses

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